Dans le cadre de la transition énergétique, de nombreux outils d’efficience énergétique ont été développés : audits, diagnostics, certificats d’économie d’énergie, mais aussi la certification ISO 50001.
La norme ISO 50001 définit les lignes directrices de mise en œuvre d’un système de management de l’énergie (SME). Elle a pour objectif de permettre à tout organisme d’améliorer sa performance énergétique et ainsi de réduire ses coûts. Il s’agit de procéder à l’analyse des usages et des consommations pour détecter à la fois les processus les plus « énergivores » et identifier les améliorations potentielles.
Une comptabilité de l’énergie
Pour cela, l’entreprise doit disposer d’un système de pilotage, qui mesure et contrôle les consommations dans une approche d’amélioration continue de la performance. Le plan d’efficacité énergétique doit donc produire des résultats parfaitement mesurables, dans la durée. A terme, la norme s’appréhende comme une véritable comptabilité analytique de l’énergie.
Des bénéfices financiers, mais pas seulement
Les résultats sont significatifs, avec des gains sur la facture de l’ordre de 10,4% en moyenne (Enquête AFNOR 2014). Mais l’entreprise bénéficie également d’un « bonus » non négligeable, avec la possibilité de multiplier par deux les certificats d’économie d’énergie pour ses opérations standardisées. Gage d’excellence, être certifié 50001 permet aussi d’être exempté de l’audit énergétique obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés.
Concrètement, une fois le périmètre défini, la démarche de certification est confiée à un salarié qualifié ou expérimenté. Les investissements sont souvent moins coûteux qu’envisagé, l’impact des seuls comportements étant très important. De fait, cette certification, par son caractère vertueux, s’avère fédératrice pour les salariés et partenaires. Sans oublier qu’elle donne à celles qui la mettent en œuvre la légitimité d’entreprises responsables, souvent utile pour conquérir des marchés internationaux.