Cookie Consent byPrivacyPolicies.com Nicolas Chantereau : «Les métiers de l'informatique ne peuvent pas laisser de place à l'erreur»

Nicolas Chantereau : «Les métiers de l'informatique ne peuvent pas laisser de place à l'erreur»

Dans les coulisses

06 Septembre 2017

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Responsable de projets informatiques, Nicolas Chantereau mène cinq ou six chantiers de front. « C’est un métier dans lequel on ne s’ennuie pas ! », confie-t-il d’emblée et pour cause : c’est en effet à lui que revient la mission de transposer en langage informatique les besoins techniques des métiers de l’entreprise. Si les collaborateurs de GazelEnergie se connectent en toute sécurité aux réseaux informatiques des GRD-T, utilisent les applications les plus à jour du marché voire des versions dans le Cloud répondant au mieux à leurs besoins, c’est en large partie grâce à Nicolas Chantereau…

Quelle est la mission du chef de projet informatique ?

Globalement, il s’agit de faire l’interface entre tous les métiers d’GazelEnergie (qu’il s’agisse des sales, du pricing, de la qualité, de la relation GRD-T ou de la facturation) et les équipes informatiques. Les métiers ont des besoins : il peut s’agir de répondre à une évolution réglementaire ou de faire évoluer la stratégie commerciale, par exemple. Je vais donc recueillir ce besoin auprès de la maîtrise d’ouvrage qui fixe les priorités, puis je le traduis en besoin informatique (en produisant des spécifications fonctionnelles) que je transmets ensuite aux informaticiens. Ceux-ci pourront alors développer les solutions techniques qui répondront aux besoins des métiers.

Cela ressemble à un travail de traduction d’un langage dans un autre langage, finalement…

Oui, sauf qu’il faut aller au-delà de la traduction et savoir mener un dialogue avec les métiers pour comprendre leurs objectifs in fine et mettre en œuvre les moyens informatiques qui permettront de l’atteindre. Les métiers ont souvent imaginé des solutions ; mon travail consiste régulièrement à en proposer d’autres, plus fluides, plus opérationnelles qui les aideront à atteindre leurs objectifs.

Par ailleurs, il faut aller loin dans la réflexion, simplifier au maximum, proposer des alternatives plus simples pour l’utilisateur, prévoir l’ensemble des cas métiers possibles, y compris les plus exceptionnels qui pourraient entraver le fonctionnement de l’outil. En d’autres termes, il faut anticiper le risque et développer un outil presque infaillible qui fonctionnera en toutes circonstances. Les métiers de l’informatique sont des métiers où l’on ne peut pas laisser de place à l’erreur.

Avec qui travaillez-vous ?

Je travaille avec la Direction des systèmes informatiques (DSI) France, dont je fais partie, avec l’ensemble des services de GazelEnergie et avec des prestataires extérieurs qui ont des connaissances très pointues et auxquels nous déléguons le développement de projets précis. Et bien sûr nous recevons l’appui de la DSI groupe qui nous aide à mettre en œuvre la stratégie informatique du groupe. Au final, je dois faire converger les intérêts de ces différents interlocuteurs et les faire tenir sur un même planning, c’est à la fois complexe… et passionnant !

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