Le parcours de Vincent Engler est atypique et enrichissant car il a su évoluer au sein de la centrale Émile Huchet. En 10 ans, il y a ainsi assuré différents postes, de ses débuts en tant que technicien d’exploitation, à responsable environnement et système de management intégré. Un parcours riche en expériences et apprentissages.
Quel est votre parcours professionnel au sein de la centrale Émile Huchet depuis votre arrivée en 2009 ?
Mon parcours est plutôt atypique. J’ai intégré la centrale en janvier 2009, en tant que technicien d’exploitation CCGT. J’ai ensuite évolué, en 2013, en tant que chef de bloc. Je travaillais donc à ces deux postes sur les installations de production d’électricité. Puis en 2016, j’ai intégré la partie HSE, en devenant technicien système de management intégré. C’est un tournant dans mon parcours. C’est aussi à ce moment-là que j’ai repris mes études. Pendant deux ans, j’ai suivi un cursus en alternance au CNAM de Metz, qui m’a permis d’obtenir le titre niveau I hygiéniste du travail et de l’environnement en juin 2018. Et c’est en janvier 2019 que j’ai intégré mon poste actuel, celui de responsable environnement et système de management intégré.
Quelles sont vos missions à ce poste ?
Je m’occupe de faire vivre le système de management et de certifications sur lequel est basé le système relatif à l’environnement et à la sécurité. Il s’agit aussi d’effectuer une veille réglementaire, des audits et plans d’amélioration. Concrètement, je vérifie si la réglementation en matière de santé, de sécurité et d’environnement s’applique à la centrale. Puis, j’analyse la situation et détermine, en concertation avec les chefs des services concernés, ce qui doit être fait le cas échéant.
Avec qui travaillez-vous au quotidien ?
Je suis au sein du service HSE qui regroupe 6 personnes et travaille en relation avec les chefs de chaque service. D’autres interlocuteurs me permettent aussi de mener mes missions à bien : un laboratoire et la responsable USTA (Unité des Services Techniques et Administratifs). Elle est en relation avec les institutions et administrations à qui nous transmettons nos rapports. Je remplis aussi des missions transversales, essentiellement en matière d’hygiène et sécurité, comme par exemple l’analyse d’incident.
Vos expériences précédentes au sein de la centrale sont-elles un plus à ce poste ?
Oui, sans aucun doute. J’ai beaucoup travaillé sur le terrain, je connais donc bien les installations, ce qui m’aide dans mon poste actuel. Grâce à cela, je peux faire une première évaluation de la situation par moi-même, avant même l’analyse classique.
Quelles évolutions des réglementations observez-vous ?
En matière environnementale, il y a de plus en plus d’obligations, de surveillance et de valeurs limitatives. L’objectif étant de limiter l’impact sur l’environnement de la centrale. Côté santé au travail, cela évolue mais moins, car le sujet est traité depuis plus longtemps. L’évolution est donc moins visible car le durcissement réglementaire a déjà été fait.
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