Cookie Consent byPrivacyPolicies.com GNV : l'autre mobilité propre

GNV : l'autre mobilité propre

Énergies de demain

17 Octobre 2016

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Avec une attention fortement focalisée sur les véhicules électriques, on en oublie parfois les autres véhicules « propres ». Pourtant le gaz naturel pour véhicules (GNV) est promis à un bel avenir, surtout sous sa forme « bio ».

En offrant quasiment le même confort (puissance, autonomie) que l’essence, le gaz naturel pour véhicule est encore marginal en France, alors qu’il est largement développé en Allemagne et en Suède. Sans oublier l’Italie où on compte 850.000 véhicules roulant au gaz, et un réseau bien maillé, avec 960 stations d’avitaillement dont 95 % ouvertes au public.

 

Un carburant plus « vert » que l’essence

Si le GNV est un carburant fossile, il est néanmoins bien plus vertueux que l’essence et, surtout, le diesel. Les chiffres sont sans appel : réduction de 80% des émissions de particules fines et d’oxyde d’azote, et de 25% des émissions de gaz à effet de serre, par rapport à un véhicule diesel. En outre, le GNV ne dégage ni odeur ni fumée et s’avère bien moins bruyant.

250 stations en France en 2020

Encouragée par la directive européenne (Alternative Fiels Infrastructures (AFI, 2014)), la France commence à développer son réseau d’infrastructures pour les carburants alternatifs, dont le gaz carburant. Sont principalement visées les flottes publiques (bus, bennes à ordures ménagères…) et privées (camions, véhicules utilitaires).

La question de l’avitaillement est essentielle. D’où un effort significatif, à la fois des acteurs publics et des industriels, pour construire des stations-service au GNV : on en compte aujourd’hui à peine 16 accessibles aux poids lourds, mais une quinzaine d’autres sont en projet ou en construction. En 2020, le territoire devrait être équipé de 150 points de distribution de GNV sous ses formes liquéfiée et/ou comprimée. Le programme des investissements d’avenir entend également financer des stations ouvertes au public. Au total, quelque 250 stations, publiques ou privées, seraient installées.

Vers un carburant 100% vert : le bioGNV

Une autre perspective se dessine, celle-là entièrement écologique, avec le « bioGNV ». Issu de la fermentation de déchets organiques, le biométhane (biogaz épuré) est un gaz équivalent au gaz naturel. Il peut être injecté dans le réseau ou être utilisé comme carburant : on parle alors de bioGNV.

A ce jour marginal, il est appelé à se développer significativement, car il présente un excellent bilan environnemental avec une réduction de la quasi-totalité des gaz à effet de serre. Certaines stations GNV proposent déjà du biométhane carburant, par le biais des garanties d’origines.

©AdC-L’Agence de Contenu