Cookie Consent byPrivacyPolicies.com L'hydroélectricité : deuxième source d'énergie renouvelable après la biomasse

L'hydroélectricité : deuxième source d'énergie renouvelable après la biomasse

Énergies de demain

22 Février 2017

L hydroelectricite deuxieme source d energie renouvelable apres la biomasse2 - Attribut alt par défaut.

Utilisant la force motrice de l’eau, l’hydroélectricité représente 90% de la production électrique renouvelable mondiale. En France, on compte à ce jour environ 2 500 barrages, de tailles diverses, qui représentent en moyenne 13% de la production électrique*.

Une énergie renouvelable à forte valeur ajoutée

L’électricité hydraulique est parée de nombreuses vertus. Entièrement renouvelable, elle n’émet pas de gaz à effet de serre et les barrages s’intègrent de mieux en mieux à l’environnement. Continue et prévisible, mais aussi flexible et modulable, l’hydroélectricité présente l’intérêt de sécuriser l’approvisionnement électrique. Elle contribue ainsi aussi bien à la production de base qu’à la production en période de pointe de consommation, un atout non négligeable pour éviter une flambée des prix ou un blackout du système.

Deux types de centrales pour des contributions complémentaires à la stabilité du réseau

On distingue deux grands types de centrales hydroélectriques. Les centrales avec retenue, permettent de stocker de très grandes quantités d’eau. Cette eau est souvent captée par une série d’ouvrages dans les bassins versants, en amont de la retenue. Ce sont ces centrales hydroélectriques que l’on mobilise pour répondre à des pics de consommation. La France dispose, grâce à elles, de 9 000 MW mobilisables très rapidement (ce qui représente l’équivalent de la consommation de quasiment la moitié de l’Île-de-France). Inversement, les centrales dites « au fil de l’eau » ne comptent pas de dispositifs de stockage de l’eau. Elles produisent de l’électricité en continu, pour une contribution continue aux besoins locaux.

Quelle évolution ?

Les perspectives seraient de l’ordre de 10,6 TWh (+ 16% par rapport à aujourd’hui), sous réserve de contraintes géographiques et environnementales. Elles reposent essentiellement sur la mise en place de nouveaux ouvrages. La mise en concurrence des concessions hydrauliques pourrait aussi se traduire par des gains de productivité. En effet, les installations de plus de 4,5 MW sont propriétés de l’État.  Leur gestion est aujourd’hui confiée aux opérateurs historiques.

*Source : http://www.france-hydro-electricite.fr/lenergie-hydraulique/chiffres-cles

© AdC-L’Agence de Contenu