Les entreprises s’orientent de plus en plus vers une meilleure maîtrise de leur consommation énergétique. Différents dispositifs d’aides sont à leur disposition, leur permettant, ainsi, d’être actrices de la transition énergétique.
« Manager » son énergie
L’efficacité énergétique est aujourd’hui un enjeu fondamental pour une entreprise. Manager son énergie lui permet à la fois de participer à la transition énergétique, et de gagner en compétitivité.
Un diagnostic énergétique permet de mettre en place un système de management de l’énergie. Ce mécanisme peut être financé à hauteur de 50 à 70% par l’Ademe. Dans l’industrie, des diagnostics spécifiques peuvent être conduits : éclairage, froid, ventilation, air comprimé… Et selon les régions, d’autres aides sont proposées par le Conseil Régional, la Chambre de Commerce et de l’Industrie… Attention néanmoins, ces aides ne sont pas toujours cumulables.
Financer ses travaux par les CEE
Le diagnostic énergétique se traduit en général par des préconisations de travaux ou de changements de matériels, plus ou moins lourds : isolation d’un bâtiment, modification des process industriels… Pour certains investissements (éclairage, production de froid, chauffage/climatisation et motorisation électrique), il est possible de bénéficier de prêts bonifiés, tel le prêt éco-énergie de la BPI, destiné aux PME-PMI. Les certificats d’économie d’énergie sont désormais le principal dispositif d’appui financier pour les travaux menés par les entreprises.
Devenir producteur, pourquoi pas ?
Devenir producteur d’énergie offre de nombreux avantages. Une partie de la production peut être consommée sur place, le reste étant vendu à un prix en partie garanti par l’Etat, ou faisant l’objet d’un contrat conclu pour plusieurs années. L’installation de panneaux solaires a ainsi tendance à se généraliser, et il est probable que l’émergence de l’autoconsommation accentue ce mouvement. Par ailleurs, le Fonds Chaleur de l’Ademe soutient la production de chaleur renouvelable (biomasse, biogaz, géothermie, solaire thermique) et la récupération de chaleur industrielle. Les aides varient de 20 à 40% du montant de l’investissement, ce qui permet en général d’assurer sa rentabilité.