Depuis juin 2017, Jérôme Fauvet occupe le poste de responsable des ventes PME-PMI. Une mission riche en challenges variés et la nécessité de concilier terrain et stratégie, pour avancer efficacement.
Quel a été votre parcours avant de rejoindre GazelEnergie France ?
J’ai une formation de géographie politique, à la base : j’ai toujours apprécié l’approche analytique d’un évènement pour comprendre toutes les interactions qui ont mené à cet événement. J’ai retrouvé cela dans le domaine commercial : plusieurs paramètres entrent en jeu dans une décision finale, et il est nécessaire de proposer la solution la plus adaptée à son interlocuteur. J’ai donc suivi une école de commerce à NEGOSUP (aujourd’hui Novancia Business School). Ma vie professionnelle a débuté au poste d’acheteur chez Auchan, qui s’est révélé très formateur. J’ai poursuivi en tant que chargé de développement commercial chez Metos, un fabricant et distributeur finlandais de cuisines pour professionnels. Je suis ensuite parti à Dubaï en tant que Key Account Manager pour Malongo : ma mission était de développer et distribuer la marque auprès de la clientèle hôtellerie et restauration, mais aussi d’initier des partenariats avec de grands distributeurs français, Carrefour et Casino. C’était une formidable expérience puisque tout était à construire. J’ai ensuite passé 7 ans chez Primagaz comme responsable Grands Comptes Industries puis directeur régional des Ventes. J’ai rejoint le groupe GazelEnergie en juin 2017.
Quels sont les enjeux de votre poste ?
La mission est passionnante puisqu’il s’agit du développement des ventes PME-PMI dans un contexte de forte compétition. Il faut donc construire, établir des outils et process, consolider et aller de l’avant. Le vrai plaisir est de voir son activité produire ses effets. L’énergie vit sa révolution, il y a un changement d’état d’esprit et d’approche puisque l’énergie devient un produit très concurrentiel comme la téléphonie, il y a quelques années. Nous devons donc aller chercher les parts de marché, grâce à notre qualité de conseil et d’expertise. C’est motivant. Dans ma carrière, je recherche plus la difficulté que le confort, j’aime le challenge.
Avec qui travaillez-vous, au quotidien ?
Je suis en relation avec l’ensemble des services support : l’administration des ventes, le marketing, le pricing, la facturation… Je travaille en direct avec six managers : un pour le service marketing et cinq autres pour des périmètres de vente spécifiques. Au total, entre les N-1 et N-2, je suis en contact avec une quarantaine de personnes. Le côté chef d’orchestre m’intéresse beaucoup : tout le monde doit jouer la même partition, relayée par les managers qui sont les piliers de mon activité et les véritables opérationnels de la stratégie.
Quelles sont les qualités requises pour exercer votre fonction ?
Il faut être à l’écoute, avoir une vision globale et donner la direction. Il faut emmener les équipes, les fédérer autour d’un projet commun et aller de l’avant. Il faut avoir un pied dans l’opérationnel, et accompagner les commerciaux. Je dois tout mettre en place pour rendre mes équipes meilleures, pour qu’elles m’apportent en retour leurs expertises. Il faut également un pied dans la stratégie pour saisir les opportunités et optimiser les politiques commerciales. Il n’y a que de fausses improvisations…