Cookie Consent byPrivacyPolicies.com L'éolien un développement récent en France

L'éolien un développement récent en France

Énergies de demain

May 09, 2017

On distingue traditionnellement l’éolien terrestre et l’éolien en mer (offshore). L’éolienne est composée de pales, en rotation autour d’un rotor. Cette turbine vise à convertir l’énergie cinétique du vent en énergie électrique.

 

Terrestre et offshore, deux technologies complémentaires

A terre la filière industrielle se développe significativement depuis une dizaine d’années. En mer, la force du vent peut être exploitée dans des parcs fixes ou avec des éoliennes flottantes. Ces dernières ont l’avantage de pouvoir être installées loin des côtes, jusqu’à 250 mètres de profondeur, contre environ 40 à 50 mètres au maximum pour les fondations des éoliennes posées. La puissance dépend largement de la taille, avec une puissance moyenne de 3 MW pour les éoliennes terrestres, contre 4 à 8 MW en offshore.

En France, un développement récent

Malgré la présence historique de moulins, la production d’électricité d’origine éolienne est récente en France. Elle ne commence à être significative qu’en 2005, le pays se conformant à ses objectifs européens de développement des énergies renouvelables : les lois Grenelle et de transition énergétique impulsent un rapide développement du parc.

En 2016, le parc éolien a atteint une capacité installée de 11 670 MW. La production d’électricité à partir de la filière éolienne a atteint 20.7 Twh, soit 3.9 % de la production électrique totale. Par rapport à 2015, on note une baisse de 1.8 %, due notamment aux conditions météorologiques moins favorables, surtout en fin d’année (source RTE). L’éolien est en effet une énergie renouvelable intermittente (comme le solaire), contrairement à la biomasse ou à l’hydraulique qui sont des énergies renouvelables dites « programmables ».

Les engagements de la France

Les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) (confirmés en 2016) se situent entre 21 800 et 26 000 MW installés à fin 2023, soit un rythme de développement annuel compris entre 1 400 et 2 000 MW, nécessitant, notamment,  de réduire le  temps de réalisation des projets (actuellement environ 6-7 ans).

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